L ‘Église du Jubilé, construite de 1998 à 2003 par Richard Meier est une église catholique située à environ neuf kilomètres à l’est de Rome. Elle se tient proche d’un parc public dans un quartier d’habitation périphérique.
Le projet de Meier est caractérisé par une clarté remarquable des espaces, une présence abondante de lumière (élément qui caractérise d’ailleurs toute la richesse de l’oeuvre de l’architecte), et l’utilisation du blanc comme symbole de pureté. La construction de l’église a fait appel à des techniques particulières et une utilisation des nouveaux matériaux liés à la technologie de la construction.
L’édifice est en deux parties; l’église elle-même et le centre paroissial qui se compose de bureaux, d’un auditorium et d’une salle polyvalente. Les deux étant séparés par l’écran de verre qu’on peut voir en façade.
A l’avant et à l’arrière de l’église, de grandes surfaces vitrées qui bénéficient à l’espace intérieur. La lumière qui arrive à l’intérieur de l’église est traitée de plusieurs manières selon les espaces : un prisme permet d’apporter une lumière indirecte au niveau de l’autel notamment.
Dans son projet, Meier fait plusieurs références au navire : la chapelle rappelle les voiles d’un navire tandis que l’armature de fer pourrait s’apparenter à des cordages. La référence subtile à la Trinité est également présente dans les compositions des espaces.
La structure de l’Eglise s’est référée à des techniques technologiques particulières permettant de créer ces grands arcs de béton dominant l’aspect extérieur. Il s’agit de blocs préfabriqués à double courbure assemblés par des techniques de tension grâce à des câbles.
La présence du blanc éclatant et de l’abondance de lumière à l’intérieur aspirent vers le ciel. En dépit du temps qui passe et des effets de pollution, le béton blanc qui participait probablement à l’intention de clarté de l’édifice à l’époque n’est plus d’un aspect si pur aujourd’hui.
Article : Aline Segons –Présentation orale : Marie-Paul Halgand