Il était un architecte italien. Il sera à Rome le représentant du Gruppo 7 et du M.I.A.R. (Mouvement italien pour l’architecture rationaliste), et ainsi au cœur du courant rationaliste. Au tout début, Libera dessine des projets qui seront immédiatement classés d’avant-garde. C’est à cette période qu’il fait la connaissance de Mario Ridolfi avec qui il dessine des Maisons économiques à et tout particulièrement la Palazzata di Messina. Il participe aux deux premières expositions d’architecture rationaliste à Rome (1928 et 1929) et est nommé commissaire de l’exposition pour le 10e anniversaire de la révolution fasciste en 1932. Cela lui vaudra de construire les pavillons de Chicago en 1933 et Bruxelles en 1935. De 1943 à 1946, Libera se retire à Villa Lagarina où il reprend son travail de peinture et où il va rédiger son livre jamais publié sur « La technique fonctionnelle de l’habitat ». Après la guerre, de 1947 à 1954, Adalberto Libera sera chargé de la programmation de logements sociaux pour l’INA-CASA, (Istituto Nazionale di Assicurazione), ce qui lui permettra de réaliser l’INA-CASA à Trente en 1949, et notamment l’unité d’habitation horizontale à Tuscolano 1950-1954. En 1956, il entreprend la réalisation de la cathédrale de La Spezia, puis, en 1957, le village olympique de Rome.