Villa Giulia

SITUATION DANS LA VILLE

La villa se situe dans le quartier Pinciano, connu sous le nom de Vigna Vecchia, sur les pentes du Monte Parioli. Elle a été construite comme un lieu de repos et de divertissement pour le pape Jules III plutôt que comme une maison permanente. La construction de la villa est confiée à Giacomo Barozzi da Vignola en 1551-1553, mais le jardin a été conçu par Ammanati, tous sous la supervision de Giorgio Vasari.

On remarque un jeu sur la composition de la façade avec en première partie les pilastres ioniques pour la partie du RDC et les colonnes corinthiennes au R+1 qui se chevauchent et s’attachent au mur.

 

MUSEE ETRUSQUE

A la suite de conflits entre papes et de restaurations, le bâtiment est confisqué par l’État d’Italie en 1870, et devint le musée national étrusque au début du 20e siècle. C’est le plus grand musée étrusque du monde. Il rassemble des objets issus de fouilles menées durant près d’un siècle dans l’Étrurie méridionale, parmi lesquels les plus connus sont l’Apollon de Véies, les lamelles d’or de Pyrgi et un exemplaire du Sarcophage des Époux. Au 20ème siècle, pour développer le musée national étrusque, deux ailes sont ajoutées à la villa. Le temple étrusque d’Alatri a été reconstitué dans le jardin de droite.

PLAN

Le vestibule est un espace bien défini qui sert de transition vers le grand patio. Il est en ligne avec l’axe de symétrie. Ici, le visiteur est invité à se déplacer dans le jardin principal, car c’est un endroit plus sombre inondé par la lumière du précédent. La galerie semi-circulaire : «Ceci précède le hall, offrant deux types d’entrée principale au jardin, un directement, où l’observateur voit tout l’espace directement d’un seul coup d’oeil, comme une unité; et un autre, où l’observateur est invité à visiter cette galerie et à accéder à l’espace latérale. Le jardin est défini par trois écrans droits et semi-circulaires (la galerie) qui contiennent et donnent de grands monuments. Cette perception aide le fait qu’ici il n’y a pas d’éléments qui se trouvent dans le visuel de l’observateur, il y a la un jeux de perceptive. En contrebas de la villa l’on trouve un jardin circulaire, dit du Grand Nymphée, orné de statues. Comme dans les villas de l’Antiquité, le bâtiment résidentiel relativement modeste était inséparable du jardin : un jardin architecturalement construit avec des terrasses reliées par des marches pittoresques, des nymphées et des fontaines ornées de sculptures.

Une caractéristique typique de la villa est la nymphe, à l’origine richement décorée, alimentée par une canalisation de la Vierge qui est profonde et se manifeste dans la fontaine inférieure, le premier « théâtre des eaux » de Rome.

Article : Victor Destouches

Présentation orale : Clément Boussier

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