L’art byzantin se développa tout d’abord dans l’Empire byzantin entre la disparition de l’Empire romain en 476, et la chute de Constantinople en 1453. Cet art est très souvent confondu avec l’ art paléochrétien : parmi les éléments les plus caractéristiques de cet art, on trouve l’iconographie et l’architecture des églises. Les églises byzantines revêtent très souvent un plan centré, comme par exemple autour d’un axe où se définit circulairement, ou bien sur le principe de croix grecque régulière. Une ou plusieurs coupoles viennent couvrir les espaces de culte et l’on travaille la façade de manière associée à l’intérieur, où le faste et le somptueux se développe. Il y apparaît des niches des portiques, des candélabres et autres décorations de ce siècle.
Les Cosmates étaient, à l’origine des marbriers reconnus entre le XIième et le XIIIième siècle puis ce terme s’étendit jusqu’à tous les artisans marbriers ayant un style associable. Leur travail explorait trois domaines de compétences particulières à savoir les statues de représentations religieuses, de l’architecture et notamment des sols et des colonnes ou encore de la décoration polychrome. Sous Innocent III, ils furent particulièrement impliqués dans la transformation de Rome. L’une de leur marque de fabrique est la mosaïque à cinq disques, avec le premier au centre et les quatre autres aux extrémités d’un carré avec comme centre le premier cercle.
La famille des Vasselletto fonctionnait comme celle des Cosmatis. Il s’agissait d’une famille reconnue à Rome et en Italie pour ses manufactures de marbre entre le XIième et le XIIIième siècle. Leur fondateur, nommé Basiletto, réalisa le Lion de Saint-Apostoli et sa famille est notamment connue pour avoir réaliser le cloître de Saint-Paul-Hors-les-Murs. Leur style est particulièrement caractérisé par une interpénétration parfaite des formes, le tout dans une harmonie maximale. Ils combinent leur compétences dans la sculpture (colonnes, chandeliers, meubles liturgiques) et l’association de couleurs nobles.
La majorité des mosaïques chrétiennes que l’on retrouve dans les églises de Rome ont été réalisées par des artistes vénitiens ou florentins. À l’origine, elles représentaient ou du moins évoquaient les Muses de la religion et n’étaient exposées que dans les lieux qui leur étaient consacrés. Le plus précieux des témoignages de l’art paléochrétien se trouve dans le mausolée de Constance, notamment dans les mosaïques de ses vestibules prônant un faste impérialiste composé de décors floraux et fruités. À la Renaissance carolingienne, les Papes se font bâtisseurs et se font donc représenter, auprès des saints dans leurs mosaïques. Avec l’Edit de Milan en 33, la liberté de culte du christianisme ne se pratique plus seulement dans les domus privées : de nouveaux édifices sont construits au nom de la christianisation de Rome, utilisant des matériaux dit riches tel que le marbre ou le travertin.