Saint André du Quirinal

L’église Saint-André du Quirinal est un édifice catholique italien de style baroque situé sur la colline du Quirinal à Rome.

Construite par Bernini et Le Bernin durant la seconde moitié du XVIIe siècle, elle est réalisée pour être l’oratoire du noviciat (période d’initiation) des jésuites, elle est considérée comme un des bijoux du baroque italien.

Sur l’emplacement de l’église actuelle, s’érigeait déjà au XIIe siècle, une petite église dédiée à Saint Andrea del Caballo. Au XVIe les Jésuites s’installèrent sur la colline du Quirinal et une nouvelle église fut édifiée à cet endroit. C’est à partir de cette date que l’on appelle cette église Saint André du Quirinal. Toutefois ce lieu de culte était mal conçu, sombre et humide. On demanda à Borromini de projeter une église grandiose à la gloire de l’ordre. Elle ne fut jamais réalisée car elle aurait fait de l’ombre au palais Quirinal voisin.

Ce n’est finalement qu’en 1658 qu’avec l’accord du pape Alexandre VII que les jésuites firent construire un noviciat et une église. Sa réalisation fut confiée à Lorenzo Bernini, les travaux débutèrent en 1658 et durèrent jusqu’en 1678.

Prenant à cœur le projet, Le Bernin le considérait comme sa seule œuvre architecturale parfaite. Le plan de Saint-André est elliptique, l’entrée et le maître autel étant placés dans l’axe le plus court de l’ellipse. Le portail d’entrée, avancée semi-circulaire sur la façade, porte les armes du cardinal Pamphili qui avait avancé les fonds pour sa construction.

On doit la décoration intérieure, à Antonio Raggi et à ses élèves, sur les dessins du Bernin. Le Martyre de Saint André par Guillaume Courtois, dit Le Bourguignon, est placé au-dessus du maître-autel. Les chapelles latérales abritent des toiles de Baciccio, Saint François Xavier baptise une reine orientale et Saint François Xavier prêchant. L’urne en bronze et lapis-lazuli contenant les restes de saint Stanislas Kostka date de 1716. Le marbre rouge est dominant, l’autel principal lui est orné de doré et bronze. La nef est surmontée d’une coupole, coiffée d’une lanterne, à travers laquelle diffuse la lumière selon un angle variant à chaque heure de la journée.

 

Article : Valentine ETIENNE – Présentation Oral : Marine Chauvreau

 

 

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